INSERTION PROFESSIONNELLE ET INTÉGRATION SOCIALE : TRAVAILLER DANS LA DURÉE SANS REPASSER PAR LA CASE PÔLE EMPLOI.
Incontestablement, elle fut riche cette réunion organisée entre les acteurs locaux de l’insertion et les responsables du Conseil régional de la formation. Riche par la qualité du dialogue instauré, mais également dans ses conclusions. A l’initiative de Jean-Jacques Thomas et de Martine Rambourg, Frédéric Leprêtre et Fabien Lambert se sont, en effet, déplacés à Hirson pour consolider le dispositif « 100 parcours tremplin », mais également faire le point sur les besoins locaux en matière de formation professionnelle.
Avant la visite de deux chantiers « espaces verts » et « bâtiments », un accord fut rapidement trouvé pour éviter toute coupure entre la période d’insertion et un stage qualifiant plus que jamais indispensable. Trop de freins, en effet, demeurent pour accéder à la formation recherchée, qu’il s’agisse du niveau de diplôme ou des problèmes matériels que représentent (trop) souvent la rémunération ou les frais de déplacement.
Frédéric Leprêtre s’est donc engagé au nom de Claude Gewerc à favoriser la proximité de l’offre de formation et, surtout, à l’adapter au bassin d’emploi thiérachien.
Pragmatique, Jean-Jacques Thomas a également souhaité, sur des durées plus longues, des appels à projets communs entre les Conseils régional et général et capables d’allier contrats aidés et entrée automatique en formation. D’où le travail organisé à Hirson et sur le terrain pour (enfin) coordonner les dates de fin de contrat et d’entrée en stage.
Dès les prochaines semaines, travailleurs sociaux, agents du CCAS et du PLIE se retrouveront d’ailleurs pour proposer aux 76 personnes accueillies dans les « parcours tremplin » une perspective sécurisée non plus limitée aux six mois d’un CUI, mais sur deux années programmées.