GÉRARD ET MICHELINE WAXIN : L’ÉCHANGE DES ALLIANCES D’AMÉRIQUE RENOUVELÉE SOUS LE SIGNE DU DIAMANT.
« Il était une fois en Thiérache, deux familles nombreuses et modestes qui habitaient à Hirson rue Jules Loriette ». Ainsi, commence l’histoire d’amour de Gérard et de Micheline Waxin. A cette époque, Gérard aimait rendre visite à Marguerite, la maman de Micheline, « une femme, précisent-ils, immensément bonne et gentille ». Au sein de ce foyer, il fait alors la connaissance de Micheline, une jolie fille dont il tombe amoureux tout comme elle est séduite par le charme de ce jeune homme aux cheveux gominés.
Ils décident donc de se marier le 22 novembre 1952. Au lendemain de la guerre, alors que le couple avait prévu des anneaux de rideau, l’argent destiné aux alliances est envoyé par la famille d’Amérique, et le costume de Gérard payé avec les dommages de guère obtenus par son père.
Naturellement, le jeune couple loue une maison au 1 de la rue … Jules Loriette. Sans télévision, les époux se souviennent des veillées le soir avec les voisins : Jules, la Chenille et Cacar. Après beaucoup de sacrifices et de travail, Gérard et Micheline achetèrent une maison au 46, rue du plain. A cette période, le Chef de famille quitte son emploi à « la Parisienne » pour travailler au lycée en qualité d’ouvrier d’entretien. Depuis leur mariage, voici donc soixante ans, cinq enfants, douze petits-enfants et neuf arrière petits-enfants sont nés.
La réception donnée en Mairie fut donc l’occasion pour Jean-Jacques Thomas entouré de ses adjoints de rappeler les sacrifices consentis, les efforts fournis dans une période où la guerre froide laissait craindre la reprise des hostilités et où le rationnement était encore monnaie courante. Cette « fête de la parole donnée devant Henri Brichet et de la parole tenue » devant une assistance importante composée de parents et d’amis trouva, évidemment, son prolongement dans l’échange de nouvelles alliances qui, cette fois, ne devaient rien aux parents d’Amérique.