JEAN-MARIE VILLAIN, LUI AUSSI, AU PIED D’UN SAPIN … ILLUMINÉ.
L’image est belle. Jean-Marie Villain au pied d’un sapin qui n’est pas celui d’une forêt dans laquelle longtemps il trouva refuge. Dans la clairière des Promenades ou devant l’OT-SI, à soixante-cinq ans, l’homme vit sa ville en même temps que sa vie. Du reste, sa longue barbe confère à cet hermite un style que beaucoup respectent. Si en 1999, sa cabane fut détruite, il refusa toujours les relogements proposés. Cependant, la solidarité d’amis fidèles tels Léon Baille lui permet de vivre comme il le souhaite. Après un passage par les gradins, la Municipalité d’Hirson lui avait malgré tout aménagé un petit chalet avec un lit surélevé qu’il a, cependant, dû quitter.
En février, malgré le café chaud et les couvertures, avec le grand froid, son état de santé obligea à une hospitalisation demandée par Vincent Szpakowski, Directeur adjoint du CCAS, puis à une convalescence au « Bon Accueil ». En cette fin d’année, Jean-Marie Villain a donc retrouvé le Centre d’hébergement ouvert en 1997. Sans doute devra-t-il subir une intervention en début d’année prochaine, mais l’homme apprécie le calme des lieux et le respect dont il bénéficie. Comme chacun des résidents.