ABATTOIR MUNICIPAL : UN CHOIX POLITIQUE AUTANT QU’UNE GAGEURE.
« Même au cœur d’une terre d’élevage, sauver l’avant-dernier abattoir municipal du Nord de la France, et ainsi préserver la filière viande, reste une gageure ». Pour Jean-Jacques Thomas, « il s’agit, avant tout, d’un choix politique » avec au bilan plus de cinq cents tonnes de viande abattue et un compte administratif légèrement excédentaire.
Pour autant, géré par la « Sabhir » et, surtout, Nicolas Divry, l’établissement de la rue de Guise nécessite des investissements quasi permanents. Ainsi, après la création d’un accès direct aux vestiaires du personnel, la réfection des résines des sols, des plinthes, du plafond du local d’abattage des porcs, ces derniers mois, plus de 50 000 € ont été investis avec, notamment, la remise en état de la pré-station d’épuration pour 27 983 €.
Les élus Hirsonnais ont, du reste, souligné l’apport de 15 030 € du Conseil régional de Picardie et la participation de l’Etat de 25 050 € au titre de la DETR. Cette année, seront également changés les châssis du local d’abattage des porcs et engagés les travaux d’isolation intérieure. Enfin, en 2014 pourra être achevée une programmation qui passera par la réfection de la toiture des vestiaires et des locaux vétérinaires.
« C’est là, précise encore Jean-Jacques Thomas, le prix à payer pour conserver l’agrément européen arraché en 2011, pour offrir aux enfants de nos écoles une viande de qualité et leur proposer des steaks hachés frais, produits dans les cuisines hirsonnaises à partir, bien évidemment, de viandes bovines de Thiérache ».