A CAMON, LES HIRSONNAIS DESCENDENT DU BUS EN SECONDE PÉRIODE.
« Non seulement, la quasi-totalité de l’équipe était restée dans le bus durant quarante-cinq minutes, mais, pour tout arranger, les trois buts de Camon correspondent à trois cadeaux défensifs ». Mené 3-0 à la mi-temps, Daniel Dautremay avait du mal a décoléré tant ses joueurs étaient indigents. A trop regarder jouer leurs adversaires, suffisants par moment, les Thiérachiens semblaient bien mal embarqués avec deux tirs en une demi-heure : Pétrossi (4e) et Monvoisin (40e) ! De son côté, Camon réalise le match presque parfait. Démarqué au second poteau, Hanquez n’a aucun mal à aligner Catry (8e). Dans la foulée, Leulier réussit le break sur un ballon détourné par Barbet (12e) : 2-0.
De plus, maladroit face au but ouvert, sur un centre de Lombard, l’attaquant camonais, ne cadre pas (24e). Incapables de percer le rideau défensif adverse, non seulement les Hirsonnais subissent, mais perdent un nombre incalculable de ballons. Du reste, sur un mauvais renvoi, Bekombo récupère pour s’en aller battre Catry de près (35e) : 3-0. Pour sa rentrée, l’U.S BHT reçoit la leçon en même temps que la correction.
Métamorphosés, les coéquipiers de Monvoisin reviennent cependant sur la pelouse avec un autre mental. Plus cohérents dans des lignes resserrées, ils vont, cette fois, au duel pour (enfin) gagner des ballons. Lemaire (46e) montre l’exemple, mais bute sur Poudplanche puis Touré sauve devant Simono (50e). Sur le corner, Simono trouve Pétrossi. Rageur, le milieu hirsonnais remet ses coéquipiers dans le bon sens : 3-1. Après que Lemaire ait encore porté le danger dans les dix-huit mètres, décalé par N’Dzomo, Pétrossi expédie une mine que le gardien ne peut empêcher de retomber dans son but (62e).
Dans la continuité, Touré dégage sur la ligne la reprise de N’dzomo (64e). C’est toutefois par un coup de canon, que l’U.S BHT comble définitivement son retard. Dans le rôle de l’artificier, des trente-cinq mètres, Barbet réussit l’improbable (68e). Simono, de loin, (75e) et surtout N’Dzomo, sur une tête plongeante, auraient même pu arracher la victoire. Cependant, ce retour au moral, Daniel Dautremay le savoure, heureux d’avoir retrouvé ses joueurs (enfin) descendus de l’autobus.