RÉDUIRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE : A L’ÉCOLE, BIEN SÛR, MAIS ÉGALEMENT EN DEHORS !
Dans les prochains mois, en lien avec l’Inspection académique, le Municipalité lancera le grand chantier d’une plateforme éducative locale au travers de l’Environnement numérique de travail (ENT). Grâce aux nouvelles technologies, l’objectif est de favoriser la communication entre les écoles elles-mêmes, les familles, les services municipaux et de l’Education Nationale. Les élèves, leurs parents et les enseignants pourront ainsi être plus facilement mis en relation pour consulter un emploi du temps, s’adresser au professeur, vérifier les notes et les absences ou, pour l’élève absent, récupérer un cours.
Après un investissement cette année de 38 517 €, avec 17 712 € de l’Etat et 4 800 € de la Communauté de communes, l’arrivée des tableaux blancs interactifs dans les écoles a déjà permis de franchir une première étape. L’exemple d’Eric Boudinot a, du reste, séduit Yves Daudigny et les élus locaux. Dans sa salle de classe, l’enseignant a, certes, conservé l’ancien tableau vert : il lui sert de porte coulissante devant des étagères. Il le répète donc, son tableau blanc numérique a changé ses cours, mais il lui a, également, permis, au quotidien, de donner vie à une nouvelle pédagogie.
Sans stylet, avec le doigt, il fait, par exemple, défiler le paysage proposé, du ciel au sous-sol. Pour inscrire la date, son élève utilise sans difficulté les choix proposés. En histoire, le professeur fera appel à des films et à des vidéos. Bref, à l’image des supports, l’enseignement sera plus vivant. La tablette offerte par la Municipalité lui permet également de quitter le tableau et d’être au milieu de ses élèves.
Demain, il pourra, également, les filmer ou les enregistrer pour leur permettre de se corriger et de s’améliorer. Pour l’heure, les formations ne font que débuter. Réduire la fracture numérique et maîtriser l’informatique demande également de la pratique. Pour l’élève comme pour le professeur.