DANS LA FUREUR ET DANS LE BRUIT, DANS LE SILENCE ET DANS LA NUIT.
Comment rendre le plus bel hommage à des centaines d’innocents, si ce n’est, avec respect et émotion, en évoquant dans la terre où il repose, leur vie arrachée. Le plus souvent, les survivants de la Première guerre mondiale répugnaient à parler de leurs souffrances, de ces trop longues années passées loin de leur foyer.
Après la disparition de Lazare Ponticelli, il n’existe plus aujourd’hui de combattants. Là où ils reposent, la terre s’est exprimée dans la lumière et la fureur de ce qu’ils ont enduré, dans le silence auquel ils ont tant aspiré puis, dans la nuit illuminée par les notes égrenées par le piano de Kit Armstrong. Une nouvelle fois, Jean-Jacques Georges a saisi la magie de cet instant partagé durant lequel « tous les hommes deviennent frères ».