COMMÉMORATION HIRSONNAISE : DONNER UN SENS A L’HISTOIRE.
Alors que ce matin, une trentaine d’enfants d’Hirson chanteront la paix dans le cimetière allemand de Schramberg, au micro de la place Victor Hugo, devant le monument aux morts, lors de la commémoration de l’armistice, Jean-Jacques l’a rappelé, « dans une guerre, les victimes ne tombent jamais d'un seul côté. Connus ou anonymes, sous une croix ou dans un ossuaire, ils nous le rappellent aujourd'hui ».
De même, quelques jours plus tôt, à la Pierre d'Haudroy, le Maire d’Hirson l’avait réaffirmé : « la République a besoin d'Histoire et l'Histoire, comme la mémoire, ont besoin de liberté ».
La liberté de dire et de comprendre ce que fut ce cataclysme meurtrier, loin des idées reçues d'une glorification guerrière qui allait entretenir les germes belligènes de la seconde guerre mondiale et, auparavant, les montées du fascisme et du nazisme. La liberté autant que le devoir de donner un sens à l'Histoire.