A RAVENSBRÜCK, ELLE REFUSE DE S’ASSOCIER AUX EXPÉRIENCES MÉDICALES NAZIES.
Arrêté le 4 juin 1944, le Docteur Pierre-Louis Fresnel sera déporté à Buchenwald. Libéré le 11 avril 1945 à l’arrivée des Américains, il rentrera en France par avion, avec les premiers déportés, le 18 avril 1945. Arrêtée un mois plus tard, Denise Fresnel reprend les responsabilités de son mari au sein de la Résistance. Emprisonnée à son tour à Saint-Quentin, puis à Romainville, elle est déportée à Ravensbrück en août 1944. Elle en reviendra en juillet 1945, après avoir été libérée le 30 avril 1945.
Lors de la reconstitution de leur vie, hier, par Roberto Debouzy et Rozenn Lavigne, son courage fut souligné dans la ville où, jusqu’en 1974, elle dirigea la clinique implantée à l’emplacement de la résidence Orpéa. « Quand on a découvert dans mes papiers que j’étais chirurgien, se souvient Denise Fresnel, on m’a affectée au block de ma spécialité. Mais on s’y livrait sur les malades à des expériences telles, castrations et autres, que j’ai demandé à changer de service. On m’a envoyé au block des contagieux. J’ai accepté, car je pouvais, à ce poste, rendre de précieux services à mes camarades ».