« ELLE EST OU ELLE N’EST PAS. LA CONFIANCE NE PEUT ÊTRE A GÉOMÉTRIE VARIABLE ».
Sur la base du nombre de voix au second tour, le FN explique urbi et orbi que l’Extrême-Droite est le premier parti de France, puis dénonçant, au regard de la (trop) forte abstention l’absence de légitimité des élus. Dans sa circonscription, Marine Le Pen ne totalise que 5 463 voix sur un corps électoral de 18 853 électeurs. La légitimé serait-elle à géométrie variable ? Une certitude, comme Jean-Jacques Thomas l’a noté sur le plateau de « France 3 », terrain de parachutage avec des candidats débarqués de Paris, l’Aisne ne comptera aucun député FN. Cette réalité balaie toutes les arguties et a le mérite de clarifier les choses. Une clarification qui, pour Jean-Jacques Thomas passe désormais par une opposition constructive à un gouvernement qui s’apprête, d’entrée, à légiférer par ordonnance, à détricoter plusieurs mesures essentielles. S’adressant à la nouvelle députée « En Marche » de Noyon, le Premier Secrétaire fédéral, lui demanda si elle votera la suppression de l’impôt sur la fortune, l’augmentation de la CSG pour les retraités. Sans réponse, Jean-Jacques Thomas réaffirma que là encore, la confiance ne pouvait être à géométrie variable.