UN LONG PROCESSUS BASÉ SUR LE RESPECT DES LIBERTÉS PUBLIQUES.
Lors de la visite du Centre de Sécurité Urbaine (CSU) en compagnie du Commandant Hollart, commandant la compagnie de Vervins, et de la Lieutenante Luziole, commandant la brigade d'Hirson, la délégation hirsonnaise put, hier, mesurer la souplesse et la qualité d’un dispositif, capable de zoomer très précisément sur une personne ou sur une plaque minéralogique. Techniquement, le système fonctionne parfaitement. Y compris en cas de coupure électrique. Si le processus prit du temps, il doit, impérativement, respecter les libertés publiques.C'est le cas.
De même, les contraintes techniques ont nécessité plusieurs améliorations de manière à privilégier la qualité des images, notamment la nuit. La demande d’autorisation d’installation fut, quant à elle, déposée le 30 septembre 2015 auprès de la Préfecture de l’Aisne avant l’arrêté préfectoral signé le 28 décembre. A partir de là, la procédure d’appel d’offres des différents types de matériel fut lancée un an plus tard.
L’assistant à maîtrise d’ouvrage a alors été chargé de préparer le dossier de consultation des entreprises dans le cadre de l’appel d’offres publié en décembre 2016 pour une opération programmée en trois phases et débutée en avril avec l’aménagement et équipement du Centre de Supervision Urbaine et la pose de douze caméras. Cinq autres seront installées l’an prochain et les cinq dernières en 2019.