ARTISTE - MILITANTE, LA MORDUE PASSE A L’ACTE.
« Je suis tordue, têtue, pêchue, perdue. Je suis la Mordue ». Engagée surtout, sur scène comme dans la vie. Au travers de ses portraits d’Olympe de Gouges, de Zapata, Mandela, Malala Yousafzai ou Martin Luther King, Caroline Varlet résiste et persiste. Féministe avec amour autant qu’avec humour et autodérision. Sans doute parce que chaque sourire est un remède, elle évoque autant ses rondeurs que ses nénés. Inspiré par son amoureux (?), elle avoue aimer les hommes avec du poil au menton, moins, évidemment, Franck Ribéry, qualifié d’idiot sacré du gazon.
Entre pop, jazz et variété, bien servie par le Thiérachien Rémi Hiblot à la batterie, Rémi Gadret à la basse et Sylvain Mollard, à la guitare et au chœurs, la Mordue ne fait jamais semblant. Elle prend la vie comme elle l’entend. De retour à Hirson dans le cadre des « lundis découvertes », à l’Eden, elle n’a pas manqué de saluer Jean-Jacques Thomas mais, également, le public avec plusieurs clins d’œil comme autant d’invitation à la suivre, à passer à l’acte. Titre de son second album, piste de vie d’artiste et de militante.