EN OPPOSITION A LA LOI BLANQUER : « ÉCOLES MORTES » LUNDI.
« Parents, on nous parle d’école, de la confiance, de drapeaux, mais on nous cache les conséquences de la loi Blanquer avec l’obligation, désormais, pour les communes de financer la scolarisation des élèves dans le privé dès l’âge de trois ans ». Hier matin, une délégation des parents d’élèves des écoles Charles Clément maternelle et élémentaire a tenu à alerter Jean-Jacques Thomas sur les nouvelles mesures gouvernementales.
Ainsi, l’article 6 de la loi inquiète les parents avec le regroupement des petites écoles avec le collège et le risque d’un seul établissement scolaire de la maternelle à la troisième dirigé par le Principal assisté d’un Directeur adjoint en charge de toutes les écoles primaires rattachées au collège. « Est-ce la fin des directeurs d’école ? » s’interrogent les parents qui craignent une extinction des écoles de moins de quatre classes. Soit environ 250 établissements scolaires dans l’Aisne.
Dès lundi, les parents d'élèves des écoles maternelles et primaires Charles Clément appellent donc à une opération « école morte » afin de dénoncer les effets de la loi Blanquer. Un mouvement d’ores et déjà partagé par les écoles Jean Zay et des Promenades, sur Hirson, mais, également, d’Origny-en-Thiérache, du regroupement Effry-Wimy, d’Étréaupont, La Capelle, La Flamengrie, Ceccaldi et Marie Moret, de Vervins.