PROLONGÉ, LE CONTRAT DE VILLE HIRSONNAIS CONCILIE DÉVELOPPEMENT DES QUARTIERS ET COHÉSION SOCIALE.

Depuis hier, signé le 18 juin 2015, le Contrat de ville d’Hirson est prolongé jusqu’en 2022. Premier dans l’Aisne à bénéficier d’un avenant en 2020, il concerne toujours les deux quartiers prioritaires « Champ-Roland et bords de l’Oise », « Gare et Verrerie » et il s’appuie toujours sur les ressources des 2 673 habitants concernés. Premier signataire, après avoir souligné que « la politique de la ville n’était pas celle des seules grandes villes », Préfet de l'Aisne, Ziad Khoury en a, d’ailleurs, rappelé les enjeux prioritaires : l’emploi et le développement économique, le cadre de vie et le renouvellement urbain, la cohésion sociale au travers de la réussite éducative, la prévention, la lutte contre la délinquance, l’accès à la citoyenneté et à la culture.

Pour la représentant de l’État, l'objectif privilégié reste la jeunesse et l’effort de transformation recherché vise d’abord des actions-leviers. Au travers du « travailler ensemble tant au niveau communal qu’intercommunal », les dix-huit signataires « s’accordent donc sur une stratégie, des visés claires et une finalité vérifiable ». Parmi les exemples cités, en matière de logement, Jean-Jacques Thomas rappela la récente démolition du quartier de la Briqueterie, « cité d’urgence pour laquelle ses concepteurs avaient oublié jusqu’à donner un nom aux rues du quartier ».

A contrario, cette année, le même Office Public de l’Habitat de l’Aisne engagera sur les immeubles du Jeu de battoir et Henri Martin une isolation des logements, une diminution des coûts énergétiques et donc des loyers. Démolir pour mieux reconstruire, s’unir pour mieux vivre, soutenir pour mieux aboutir : le Contrat de ville s’inscrit désormais dans la durée tant il est vrai, nota le Maire d’Hirson, que « la continuité est indispensable, en tout cas, préférable aux ruptures et la territorialisation de l’action publique nécessaire à la jonction de l’urbain et du social ».