MALGRÉ LES CIRCONSTANCES, AJOUTER DE LA VIE A LA VIE.

(Photo archives)

Même si samedi et dimanche, l'aide Covid de médecine du Centre hospitalier Brisset n'a enregistré aucune nouvelle entrée, nul n’est à l’abri et les personnels soignants sont, bien évidemment, en première ligne. A commencer dans les établissements d’accueil des personnels âgées beaucoup plus vulnérables en raison des pathologies déjà détectées chez les résidents et de leur âge avancé - en moyenne 85 ans à Brisset dont trois centenaires de 108, 102 et 101 ans et 87 ans au Val d’Oise dont une centenaire parmi les 65 résidents. Alors que samedi soir Olivier Véran, le Ministre des solidarités et de la santé, le confinement dans leur chambre des 700 000 personnes âgées accueillies en EHPAD, Directrice de la Résidence Brisset, Martine Tatinclaux a déjà pris cette décision qui, certes complique la vie de tous, mais qui s’imposait. Si l’ensemble des soixante agents de la résidence dispose des matériels suffisants, il est, cependant, un matériel qui ne manquera jamais à Hirson, c’est la perpétuelle empathie des soignants envers les résidents. Pas uniquement en cette période troublée de risques accrus, mais tout au long de l’année. Ajouter de la vie à la vie, une certaine indépendance à la dépendance, exaucer autant que faire se peut les souhaits manifestés, de la compassion à une propagation toujours possible constituent le quotidien de ces agents anonymes et méconnus. Profond respect.