LE CENTRE HOSPITALIER A (BIEN) DÉPLOYÉ SES AILES.
En matière de crise, sanitaire ou non, l’anticipation et le temps ainsi gagné s’avèrent souvent déterminants. Au centre hospitalier Brisset, dès le 2 mars Martine Tatinclaux a tenu sa première réunion de crise et, surtout, pris les premières mises mesures avec l’ouverture, dix jours plus tard, d’une aile dédiée aux futurs malades et un parcours des patients adaptés avant la création d’une seconde aile réservée aux convalescents. Lors du Conseil de surveillance présidée par Jean-Jacques Thomas, la directrice d’HI.NO.VE., rappela que 32 protocoles et pas moins de 207 actions ont été directement générées, en particulier au sein de la résidence Brisset très tôt confinée.
« La réaction des personnels, souligna Jean-Jacques Thomas, doit également être mis en exergue. Grâce à une cohésion forte, le taux d’absentéisme n’a que peu augmenté ». Parmi les résultats tangibles, en progression, la téléconsultation sera développée le déconfinement arrivé. Grâce à Carine Van der Sypt, la cadre hygiéniste, l’hygiène des locaux est désormais davantage (encore) prise en compte. « Reste qu’au sortir de la crise, insiste le Président du Conseil de surveillance, il conviendra de tirer les enseignements de la crise et de ses pénuries pour peser sur le Gouvernement afin que la suicidaire T2A, la tarification à l'activité créée en 2009, soit abrogée, afin que les premiers de tranchée disposent des moyens de travailler et les hôpitaux d’un budget de fonctionnement adapté à leurs besoins ».