UN 1er MAI SOLITAIRE, MAIS, PLUS QUE JAMAIS SOLIDAIRE.
Organisée sans discontinuité depuis 1996, la traditionnelle réception des syndicats en Mairie d’Hirson (notre photo), confinement oblige, n’a pu avoir lieu. Adjointe au Maire, en son nom et au nom de la Municipalité, Marie-Claude Clouet a donc adressé un message d’espoir. « Personne, dit-elle, n’imaginait ce qui allait arriver. Ce que nous savions, c’est qu’au nom d’économies à faire, le Gouvernement ne cessait de répéter qu’il fallait réduire le nombre d’agents dans les services publics et ces mêmes services publics devenus le poumon de la population. En France, nombre de centres hospitaliers étaient en grève pour réclamer les moyens de travailler, dénoncer les fermetures de lits. Voilà pourquoi, en ce 1er mai, je réclame la revalorisation du salaire des soignants, mais également des emplois de première ligne : caissières, éboueurs, routiers, etc. ».
L’élue hirsonnaise revient également sur ce qui aurait, sans doute, été le cœur de la Fête du travail : l’opposition à la réforme des retraites. « Elle doit, continue-t-elle, être abrogée, explique Marie-Claude Clouet, d’autant plus que la crise fera des dégâts considérables chez tous les salariés. La CGT s’est toujours battue contre les délocalisations dont nous faisons aujourd’hui les frais avec l’absence d’unité de productions de masques et de médicaments. Jamais, sans doute, ces revendications n’ont trouvé leur raison d’être ».