DÉCONFINEMENT : POUR CATHERINE TONGLET, LA ROUTE DE LA FRONTIÈRE REDEVIENT CELLE DU CHOCOLAT.

La fermeture de la frontière amputa une partie de l’économie locale. Si les commerces français attendaient avec impatience le retour de leurs voisins belges, l’inverse est également vrai. Du reste, ce week-end, il suffisait d’être à Macquenoise pour s’en rendre compte. Derrière son comptoir et ses chocolats, Catherine Tonglet se réjouit, elle aussi, de ce retour à la normale avec plus de 90% de clients français. « Lundi, explique la figure charismatique de Macquenoise, nous avons dépassé les 500 personnes. Il y avait la queue, mieux qu'à la fin novembre durant laquelle se focalisent les achats de Noël ».

Durant le confinement, Catherine Tonglet s’était déplacée à Hirson pour offrir ses sachets de Léonidas aux soignants et aux personnels des services publics mobilisés (notre photo). A son tour, samedi, Jean-Jacques Thomas a tenu à lui rendre une visite de courtoisie. Pour la commerçante, le déconfinement se révèle bien être une chance avec la nécessité d’être réapprovisionnée en fin de semaine afin de répondre aux besoins qu’elle ne soupçonnait pas. « Même si, dit-elle, le chiffre d’affaire perdu l’est définitivement, la fidélité des amis français fait chaud au cœur ». Autant que du bien à son carnet de commandes.