EN RAISON, (MALGRÉ TOUT) JOYEUX NOËL DE PRÉCAUTIONS
(Montage Jean-Jacques Georges)
Lors du premier confinement, peu d’entre nous imaginaient que quelques mois plus tard le Coronavirus s’inviterait à la table réduite d’un réveillon de Noël pour lequel la levée du couvre-feu apparaitrait comme un cadeau d’un autre siècle. Même le Père Noël avance désormais masqué et la question reste de savoir si sa hotte sera suffisamment remplie de vaccins. Pour l’heure, l’essentiel reste bien que le virus reste à la porte pour que chacun se porte bien. Traditionnellement, parmi les cadeaux attendus au pied d’un sapin un moment vendu sans ses guirlandes, ni ses boules, le souhait d’un monde positif n’a même plus de raison d’être. Négatifs doivent désormais être les tests. La fièvre n’est plus, seulement, celle des retrouvailles ou des cadeaux découverts au petit matin. Pour des milliers de nos concitoyens, ce Noël aura la saveur amère de la solitude. Puisse-t-il conserver pour chacune et chacun d’entre vous le goût de l’amour et l’enivrante odeur de l’espoir.