SUR LA FORÊT COMMUNALE, UN PLAN D’AMÉNAGEMENT JUSQU’EN 2040.
En partie décimée durant la Première guerre mondiale, la forêt vécut durant la seconde des moments difficiles. « Aujourd’hui, expliquèrent Jean-Jacques Thomas et Yannick Marlant, le rapporteur de ce dossier, lors de la dernière séance du Conseil municipal, les 503 hectares de forêt communale se cultivent comme un jardin ». À la différence près que, confiées à l’ONF, sa gestion nécessite de prendre en compte le réchauffement climatique et la disparition programmée de certaines essences comme le frêne, victime de la chalarose, ce champignon microscopique, ou des épicéas touchés par le scolyte, un petit insecte tout aussi ravageur.
D’où la décision du Conseil municipal de lancer un plan de régénération 2021 – 2040 et, dans ce cadre, de planter de nouvelles essences adaptées au réchauffement climatique. Ainsi, les feuillus seront privilégiés avec, notamment, l’implantation de merisiers, de tilleuls, de châtaigniers et, bien sûr, de chênes sessiles. Seront également expérimenté des chênes de Hongrie et de Troie et du hêtre d’Orient.