RÉGULATION DU RAGONDIN : LES TROIS-RIVIÈRES MONTRENT L’EXEMPLE.
Les ragondins sont partout. Au départ considérés comme des animaux d'élevage, ils se sont répandus et reproduits dans la nature où ils posent d'évidents problèmes. Aux dégâts causés dans les cultures, dans les berges s’ajoutent des problèmes sanitaires avec, véhiculées, la leptospirose et la toxoplasmose. Face aux colonies quasi impossibles à tenir, une régulation s’impose.
Même s’il ne s’agit pas de sa compétence – en attendant que ses voisines la rejoignent – la Communauté de commune des Trois-Rivières s’est, donc, engagée dans une régulation qui lui coûtera, cette année, 7 890 € dont 6000 € pour financer à hauteur de 1,50 € chaque queue de ragondin tué selon les règles édictées dans une charte conjointement présentée mardi soir par la Communauté de communes, la Fédération des chasseurs de l’Aisne et la Région.
Pour sa part, le Conseil régional des Hauts-de-France apportera 0,50 €. La réunion organisée au sémaphore fut, donc, l’occasion pour les détenteurs d’un droit de chasse ou de destruction de s’engager à respecter la législation, de s’appuyer sur une éthique irréprochable lors de la mise à mort, de prendre toutes les précautions d’hygiène sanitaire et de justifier de la capture du ragondin.