COMME A SES DÉBUTS, GILBERT MONTAGNÉ CHANTE, BOUGE ET BLUES.
Sa vision intérieure demeure toujours aussi fine et entre son piano, ses percussions et ses choristes, Gilbert Montagné continue de bouger. A l’image de son public debout pour reprendre en chœur ses premiers succès. Une communication en rythme débutée en tendresse en ce jour de fête des mères par un hommage adressé à toutes les mamans et prolongé, un peu plus tard, avec l’adresse aux papas, cette fois, sur le succès de Daniel Guichard.
Vieux, Gilbert Montagné ne l’est pas. L’amour l’aide à rester jeune. Le chanteur aime son public qui le lui rend bien comme sa complicité avec ses musiciens et ses choristes assure à l’ensemble une longévité sans artifice.
Comme lui, - standard international remasterisé pour la circonstance - « The fool » n’a pas pris une ride.
« Chaque concert est important et tous sont différents » a-t-il confié salle Carpentier où il n’a pas ménagé sa peine avec quatre rappels et un rock, seul au piano comme il a débuté son spectacle et l’a prolongé par une série d’hommages. A commencer par Whitney Houston.
Il le sait, chanter demeure un privilège mais, particulièrement chaud, le public l’a, d’entrée, partagé avec un plaisir non dissimulé. Gilbert Montagné n’a pas eu besoin de chanter « On va s’aimer » pour que la salle le suive et le lui prouve. Et l’après-midi ne pouvait que s’achever sous les sunlights des tropiques et, surtout, sur l’hymne à l’amour. Comme lui, indémodable.