L’HOMMAGE RENDU A ROBERT BADINTER : JEAN-JACQUES THOMAS SE SOUVIENT DE SA VENUE A RIBEMONT.
(Photo article Aisne Nouvelle)
En mai 2001, Robert Badinter inaugure à Ribemont, le musée ouvert dans la maison natale d’un des plus célèbres révolutionnaires et philosophes français. A l’invitation de Michel Potelet, le Maire, et de la Présidente des Amis de la maison natale de Condorcet, l’ancien Garde des Sceaux de François Mitterrand et futur Président du Conseil constitutionnel s’était déplacé dans l’Aisne. « C’est, ici qu’il s’est formé » rappela-t-il à l’époque, soulignant que cet abolitionniste convaincu, même s’il savait Louis XVI coupable, refusa de prononcer sa mort. Son exemplarité amena, du reste, Robert Badinter et son épouse Élisabeth à consacrer un livre référence à l’enfant de Ribemont. Marqué par la personnalité de « cet homme politique d’envergure », Jean-Jacques Thomas se souvient combien l’abolition de la peine de mort avait compté dans son engagement politique et son adhésion au Parti Socialiste. « A Ribemont, se souvient le Maire d’Hirson,il émanait de Robert Badinter, un charisme, une conscience et une force de conviction qui forçaient un respect teinté d’admiration ».