DE NO PIOT A DA-BACH-NA-FAHRT : LE CARNAVAL DE SCHRAMBERG JOYEUSEMENT ET CULTURELLEMENT POPULAIRE.
A l’instar de celui de Dunkerque, le Carnaval de Schramberg s’inscrit dans une longue tradition populaire. Musiques, chars, masques et déguisements y sont, évidemment, de circonstance. Depuis maintenant 80 ans, dans les rues de la ville allemande se retrouvent les « Da-Bach-na-Fahrer », habillés d'une blouse bleue.
Cependant, le rendez-vous festif donné par la ville-jumelle d’Hirson se distingue par sa « course sur le ruisseau » dans des baquets de bois naviguant sur la Schiltach, comme l’Oise, parfois déchaînée et, pour la circonstance, vecteur d’une fête largement suivie par plusieurs dizaines milliers de spectateurs parmi lesquels une délégation hirsonnaise conduite par Claude Lion.
Autre tradition vécue par le groupe, à l’issue du défilé, la foule se retrouve devant l’Hôtel de ville pour vivre la fameuse « bénédiction du bretzel » grâce aux 30 000 pâtisseries salées confectionnées par les boulangers de la ville avant d’être distribuées aux visiteurs.
Aux accents des musiciens de l’orchestre d’harmonie de Julien Porcher, la fête se prolongea au bal des compagnons du carnaval. Le lendemain, sur les marches de la mairie, chorales et orchestre apportèrent une touche musicale partagée par la délégation municipale, Udo Neudeck, Margrethe Catherine et Tobias, fidèles participants de la Cavalcade.