25 juin 2007
DEVANT LE MAQUIS DE LA COUPILLE, JEAN-JACQUES THOMAS EN APPELLE AU DEVOIR D'HISTOIRE.
Le Maquis de la Coupille occupe une place à part dans le monde de la Résistance thiérachienne. Au-delà des actions des hommes réunis dans le vallon de Saint Algis, c'est l'assaut donné par les troupes nazies qui marqua les mémoires. Quatre maquisards y trouvèrent la mort et chaque année un hommage leur est rendu.
Pour la circonstance, Jean-Jacques Thomas présida cette cérémonie marquée par plusieurs dépôts de gerbe, au monument du village, sur les lieux de l'exécution de M. Dudin puis au pied de la stèle érigée.
Devant les porte-drapeaux et plusieurs représentants des familles, le 1er Vice-Président du Conseil général en appela au devoir d'Histoire.
« Ce devoir d'Histoire , expliqua-t-il, nous permet de dépasser les limites d'un certain manichéisme.
Les Allemands n'étaient pas tous des nazis fanatisés. Du reste, les premiers camps de concentration à Dachau ou à Buchenwald furent créés dès 1933 pour, d'abord, y interner des Allemands…antinazis !
Il faut le dire, les Allemands n'étaient pas tous des nazis fanatisés, pas plus que les Français n'étaient tous des patriotes résistants.
Il y avait, pour reprendre la belle formule du poète Aragon, souvent citée, mais si belle dans sa simplicité « ceux qui croyaient au Ciel et ceux qui n'y croyaient pas », mais, tous étaient au-delà de leurs divergences et de leurs désaccords ; tous étaient unis sur l'essentiel : la fin de l'occupation ».
Jean-Jacques Thomas rappela encore que c'était bien l'objectif commun, l'intérêt supérieur, qui a réuni des hommes, qu'à priori, « rien ne prédisposait au combat et qui, malgré la peur, ont su se transcender jusqu'à la mort ».
Demandant à chacun de regarder l'Histoire en face, il affirma que c'était là la condition pour construire l'avenir.
« Un avenir, conclut-il, aux couleurs de la tolérance. de la liberté et de la fraternité.
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