1914 : LES ABORDS DÉJÀ AMÉNAGÉS.

1914 : au moment de cette prise de vue, la ville est-elle déjà entrée dans la longue période d'occupation qui marquera et privera tant les Thiérachiens ? Après la bataille de Charleroi, la faim, les privations, la grippe espagnole et les longs cortèges de prisonniers russes et roumains vont se succéder. En attendant, sur cette carte postale, deux calèches attendent paisiblement les voyageurs devant la gare. Dans les mois qui suivirent le début des hostilités, le réseau des Chemins de fer du Nord sera coupé en deux. Si la partie Ouest (Amiens - Lille) reste française, la partie Est demeure placée sous contrôle ennemi. Le bilan sera lourd avec des infrastructures endommagées ou détruites. Du reste, le petit dépôt de l'avenue de la gare n'y survivra pas. Malgré cela, en 1914, les abords font l'objet de travaux, notamment devant les hôtels implantés en face de ce qui constitue encore un important nœud ferroviaire. Aujourd'hui, l'hôtel du Commerce accueille le Centre de circonscription d'insertion du Conseil général tandis que la Résidence Thierry Sabine a remplacé le second hôtel-restaurant. Ces nouveaux services comme le café « le Z'Aisne » bénéficieront donc de la terrasse réalisée dans le cadre de la requalification urbaine de l'été. De même, la façade de la bibliothèque et de la salle de la communication sera restaurée tandis qu'en entrée de ville le nombre de places de stationnement sera augmentée. Bref, au fil du temps, Hirson poursuit sa modernisation.