27 août 2009
PAS DE PÉLERINAGE, MAIS DU FLAMENCO ET UNE AMBIANCE TSIGANE SUR LA PLAGE.
Pas de pèlerinage, ni de parallèle avec les Saintes-Marie-de-la-mer, mais comme chaque soir, la plage demeure l'occasion d'une promenade dans divers espaces culturels. Est-ce la préfiguration du thème 2010 qui voudrait que l'Espagne serve de fil conducteur à la prochaine édition ? Toujours est-il que le flamenco rythmait le cœur de la cité avec les chants et les trois guitares des Gipsy Song, accompagnés, comme il se doit, de trois danseurs.
Il est vrai que cette tradition ibérique remonte à la plus haute antiquité. _Elle repose sur trois piliers : le chant, la danse et la guitare. _Le flamenco et c'est sans doute ce qui fait son intérêt n'a pas de genre unique. Il existe des centaines de morceaux différents et chacun d'entre eux possède une atmosphère propre, souvent liée à la province dont la composition est issue.
Cet art du peuple est modelé par la joie et la souffrance. Comme la vie, il est modelé par le contexte social dans lequel il trouve ses racines.
Fidèles à leur enracinement, les Gipsy songs ont d'ailleurs d'abord privilégié la tradition d'une musique vivante avant d'inviter le public à les suivre en frappant dans les mains.
Malgré l'orage qui mouilla la sable avant le spectacle, les spectateurs étaient, en effet, au rendez-vous.
Et les artistes n'eurent pas à forcer leur talent pour reprendre quelques tubes. Ils sont (ainsi) venus pour « la mama », créée par Charles Aznavour et reprise par tant d'autres, mais également pour « Volare », « Nel blu di pinto di blu », chanson italienne mise au répertoire des Gipsy Kings.
Sans oublier évidemment « bamboléo » sorti en 1987 et auquel, avec « Djobi Djoba » ou « Bem Bem Maria », les héritiers de Manitas de Plata ont donné ses lettres de noblesse.
Commentaires