PLUS DE CENT REPAS PORTÉS CHAQUE JOUR A DOMICILE : LA PETITE FENÊTRE OUVERTE SUR LA VIE.

Depuis 1998, dans le prolongement du foyer-restaurant pour personnes âgées géré par le Centre Communal d’Action Sociale, la Ville d’Hirson a créé un service de portage de repas à domicile, s’appuyant sur les cuisines et les personnels du foyer-restaurant. Depuis désormais douze  années, son activité de portage ne cesse de croître. 

Du reste, il intervient sur l’ensemble des communes du canton d’Hirson où, selon Jean-Jacques Thomas, il constitue « un outil  indispensable de la politique de solidarité conduite en faveur des personnes âgées et handicapées ». Complémentaires des repas servis rue de la haie, eux aussi en progression, les plateaux portés à domicile sont, chaque jour, confectionnés à partir de 6 h dans les cuisines du foyer-restaurant.

Chaque repas comprend une entrée, un plat de viande, un plat de légumes, un dessert, un fromage, un pain. Les menus sont équilibrés et peuvent être adaptés en fonction d’un régime particulier : sans sel, diabétique, sans sauce, haché… et, bien sûr, explique Laurent Blondiau, selon les goûts des personnes âgées.

En novembre 2000, le service fut d’abord étendu à Buire et Saint-Michel. Deux ans plus tard, face aux demandes, l’ensemble des communes du canton d’Hirson sont desservies, transformant l’initiative hirsonnaise en un véritable service public intercommunal.

L’activité de portage progresse chaque année et depuis 2001, elle dépasse même celle du foyer-restaurant pour le nombre de repas servis. Trois tournées simultanées ont donc du être organisées entre 9h30 et 13h, du lundi au vendredi, à l’exception des jours fériés. Alors que le nombre de bénéficiaires oscille en moyenne entre 100 et 130, Jean-Jacques Thomas a annoncé qu’il étudiait la possibilité d’étendre le portage au samedi. « Voilà, dit-il, si besoin était, avec l’APA versée par Le Conseil général, l’exemple d’un service de proximité devenu indispensable, l’illustration d’une solidarité active génératrice d’emplois autant que de lien social ».

D’expliquer : « dans ce monde égoïste, il ne faut pas le cacher, mais il arrive que pour la personne âgée, le portage de repas constitue le seul contact avec le monde extérieur, une petite fenêtre ouverte sur la vie ».