FACE AUX GRINCHEUX PLUS APTES A DÉNIGRER QU’À DÉNEIGER, L’ACTION DES SERVICES MUNICIPAUX.

«  Allo, la Mairie ? Pouvez-vous venir m’aider à sortir ma voiture ? » Ce message, les services municipaux en ont reçu des dizaines. Et chaque fois, ils ont répondu présent. Ici, pour remorquer un véhicule. Là, pour aider un autre à quitter un magasin de la zone commerciale des Champs-Elysées ou encore pour dégager un semi-remorque arrêté par l’interdiction de circuler et contraint, pour Noël, de trouver refuge à Hirson. 

Avec des précipitations inhabituelles depuis le 4 décembre, souvent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, par trois rotations par nuit, 17h - 22h, 22h - 3h et 3h - 8h, les équipes se sont ainsi succédé pour dégager les routes et faire face à une offensive hivernale incomparable depuis près d’un demi-siècle. Une quinzaine d'agents furent occupés à ces opérations. Le déneigement hirsonnais représente déjà de plus de 1 400 heures de travail 

En cinq semaines, en hauteur cumulée, plus d’un mètre de neige est ainsi tombé sur Hirson et la Thiérache. N’en déplaise aux esprits chagrins, là comme ailleurs, les employés de la Ville furent également à la hauteur. Contrairement à d’autres secteurs du département où des centaines d’automobilistes furent pris au piège, jamais, la circulation ne fut coupée.

Tous les moyens furent mobilisés. Y compris ceux de la société « Orfani ». Ajoutés à ceux de la Ville, ils ont permis, non pas d’empêcher la neige de tomber, mais d’éviter le pire. Bien sûr, une minorité – souvent apte à dénigrer l’assistanat – fut la première à réclamer l'assistance, mais pour elle seule, dénonçant l’absence de chasse-neige et récusant son passage au vu de la neige dégagée … devant leur habitation, ignorant qu’en cas de gel le sel épandu peut augmenter la couche de glace ou ou bliant qu’ils ont à dégager leur trottoir avant d’exiger que d’autres le fassent à leur place.

 

Cependant, comme nombre d’Hirsonnais, ils furent plus nombreux à saluer l’action de ces travailleurs présents sur le terrain, là où d’autres n’ont même pas posé la moindre pelle. Leurs témoignages et leur soutien sont allés droit au cœur des équipes qui avec les élus, dans toutes les communes, étaient au rendez-vous. La solidarité a joué. En ce début d’année, face aux difficultés, elle constitue un exemple, rappelant que chacun est responsable de lui-même et de son prochain.

Les 29, 30 et 31 décembre, les véhicules municipaux ont encore profité du redoux pour poursuivre les dégagements, souvent de nuit, au moment où les véhicules permettent aux engins de le faire, ou à la pelle sur des portions verglacées. Au moment où la ligne SNCF Hirson-Laon était toujours impraticable où d’autres axes routiers étaient tout juste rouverts à la circulation, l’action commune doit être soulignée. Elle est plus efficace que l’inaction des grincheux, souvent plus apte à dénigrer qu’à déneiger !