LES PROPRIÉTAIRES DES RÉSEAUX « NATURA 2000 » INFORMÉS ET CONCERTÉS SUR LES RICHESSES DE LEURS PARCELLES.
Réseau préservé à l’échelle européenne selon deux directives « oiseaux » et « habitat », la France compte 9 000 sites « Natura 2000 ». Dix-huit sont listés dans l’Aisne et deux sur le pays des Trois-Rivières avec, chaque fois, l’objectif de maintenir en bon état les espaces naturels tout en prenant en compte les exigences économiques, sociales et culturelles.
La réunion présidée par Jean-Jacques Thomas concernait les 98 propriétaires des parcelles répertoriées sur les 7 407 hectares du massif forestier d’Hirson compris sur les communes d’Hirson, Mondrepuis, Saint-Michel et Watigny, et sur les 1 017 hectares du massif forestier d’Hirson déterminé par les quatre mêmes localités plus celle de Neuve-Maison. Le débat proposé permit également à l’assistance de prendre connaissance des espèces et des variétés de plantes remarquables présentes sur les sites thiérachiens.
Qu’il s’agisse du balbuzard pêcheur, de la bondée apivore, du busard saint-martin, des cigognes blanches et noires ou du cingle plongeur pour les oiseaux, mais également dans les cours d’eau, de la lamproie de planer ou du chabot, ou encore, du castor européen, du grand murin, variété de chauve-souris ou d’un papillon, le damier de la succise.
Animateur du cabinet « Naturagora », Stéphane Legros a ainsi souligné la nécessité de poursuivre l’amélioration de la qualité des cours d’eau, mais également de maîtriser la fréquentation des zones sensibles et de favoriser le bon état de la forêt et de l’hydrosystème des étangs.
La réunion organisée au Sémaphore fut également l’occasion de détailler les engagements volontaires de la charte « Natura 2000 » comme ne pas épandre d’herbicides, de produits phytosanitaires ou de fertilisants, ni, par exemple, faucher les accotements après le 1er septembre et avant le 30 mars ou, encore, planter des essences arbustives ou arborées sur des habitats d’intérêt communautaire.