14-18 : LA MÉMOIRE DÉSORMAIS ENTRETENUE PAR DE NOUVELLES GÉNÉRATIONS.

Jean-Jacques Thomas aime à le rappeler depuis 2008 et le décès de Lazare Ponticelli, le dernier Poilu, il n'existe plus aucun survivant de la Première guerre mondiale. « Nous sommes, dit-il, maintenant confrontés à l'appréhension du passé sans l'aide des témoins. Alors que les traces de sang ont disparu en même temps que se sont estompés les cris et les souffrances, la mémoire n'est entretenue que par les nouvelles générations ».

Pour leur faire (mieux) comprendre ce que fut la souffrance partagée durant quatre longues années, le Maire d'Hirson avait donc convié une centaine d'enfants à chanter la paix, mais il a également tenu à fleurir le monument de place Victor Hugo en compagnie de Mélina Bollman, 8 ans; et de Jean-Michel Aubry, 12 ans, puis, main dans la main, à se recueillir au milieu des porte-drapeaux, d’un piquet d’honneur de l’escadron de Gendarmerie mobile et les soldats de l’association « Thiérache histoire vivante ».