JEAN-JACQUES THOMAS, HIER, A GAUCHY : « BENOÎT HAMON SERA LE PRÉSIDENT DU POUVOIR D’ACHAT ».

En présence de Brigitte Fournié-Turquin, Responsable départemental d’EELV, d’Anne Ferreira, et de Jean-Louis Bricout, Jean-Jacques Thomas était hier soir à Gauchy pour y expliquer les mesures emblématiques du programme de Benoît Hamon. En particulier la défense du pouvoir d’achat avec la revalorisation immédiate du SMIC et du point d’indice dans la fonction publique, l’augmentation de 10 % du minimum vieillesse et de l’allocation adulte handicapé, l’ouverture des allocations familiales dès le premier enfant. Sans oublier l’allocation « Bien vivre en maison de retraite » afin de diminuer la facture des familles, ni bien sûr le revenu universel d’existence. L’un des marqueurs du programme socialiste.

« Cette hausse du pouvoir d’achat, expliqua le Premier Secrétaire fédéral du PS, bénéficiera, dès 2018, à dix-neuf millions de Français, actifs, ouvriers, employés, agriculteurs, indépendants et étudiants. C’est un levier de lutte contre la pauvreté avec la garantie automatique de ne jamais avoir moins de 600 € par mois pour vivre ». Et Jean-Jacques Thomas de détailler ce « gain net pour ceux qui ont moins de 2 200 € par mois par personne ». Un étudiant qui travaille un jour par semaine verra son salaire passer de 231 € à 749 €, une vendeuse à mi-temps au SMIC, de 576 € à 973 €, une employée de 1,2 SMIC de 1 393 € à 1 510 € ou un couple d’ouvriers au SMIC, de 2 304 € à 2 694 €. « Dans le même temps, ajouta le Maire d’Hirson, François Fillon propose d’augmenter de 2 points la TVA, l’impôt le plus injuste qui soit et de supprimer 500 000 agents de la fonction publique ».

Réfutant le fait que la Gauche et la Droite se contenterait des mêmes mesures, il ajouta « Quand même, supprimer 80 000 postes d’enseignants et en créer 60 000 sur la même période, et en prévoir 40 000 sur le futur quinquennat, ce n’est pas la même chose. Supprimer 12 469 postes de policiers et de gendarmes, ce n’est pas la même chose que de rétablir la police de proximité ». Quant au bilan de François Hollande, Jean-Jacques Thomas invita son auditoire à « regarder que la Droite et l’Extrême-Droite veulent détruire pour comprendre ce qui a été bien fait ».

« Dans une campagne où, dit-il, on cherche à déplacer le débat politique sur l’accessoire et à le résumer à des punchlines, nous avons un regard de Cyclope rivé sur les sondages. Ouvrons les yeux. 35 % des électeurs ne savent pas encore pour qui voter ou même s’ils iront voter. La qualification de Benoît Hamon pour le second tour ne dépend pas du candidat, mais de chacune et chacun d’entre nous. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Voter pour Benoît Hamon est d’abord un vote d’adhésion ».