LE NOUVEAU COQ DE L’ÉGLISE DE NEUVE-MAISON RETROUVE SON PERCHOIR.
« Nous sommes réunis pour un événement que nous ne reverrons pas de sitôt ». Vendredi, en fin de matinée, au cœur de l’église, ceint de son écharpe d’élu devant le coq dont le cou était, lui aussi, entouré d’un ruban tricolore, Hervé Ledieu a planté le décor. Avant d’être porté au sommet du clocher haut de 28 mètres, le gallinacé était, en effet, au centre de toutes les attentions.
Alors que son prédécesseur portait les stigmates du temps - sans doute, s’est amusé le Maire, pour avoir servi de cible alors que du haut de son perchoir, il a dû entendre et voir beaucoup de choses – et, après que sa dernière restauration remonte à 1931, au regard d’une inscription gravée sur une poutre de la pointe, son remplacement marque, également, la réfection du clocher confié à Jonathan Lebègue, d’Ohis.
Ce chantier spectaculaire représente un coût de 78 700 € subventionné à 50 % par l’État et à 20 % par le Département. Cependant, aussi beau soit-il, un clocher serait quelque peu orphelin sans le coq, chargé, rappela Jean-Jacques Thomas, de symboles autant religieux que républicains. C’est donc sous le signe du rassemblement et après qu’il ait été béni par le Père Marian, que le coq retrouva son, haut, perchoir. Non sans, qu’auparavant, de nombreux paroissiens aient tenu à la caresser.