A LA ROTONDE, AUTOUR DU GIBET, LE DERNIER RONDEAU.

En Belgique, le brûlage des bosses symbolise la fin du carnaval, mais avec cette assurance confortée chez tout Gille : la fête recommencera dans un an. La tradition remonte en 1878, apparaissant pour la première fois à La Louvière. Depuis, à chaque prestation, le cérémonial se répète à la nuit tombante. Un feu est allumé au-dessus duquel est suspendu un costume de Gille empaillé. Les musiciens et les roulements de tambours accompagnent les flammes qui dansent. Dans l'une de ses nouvelles « Les Virgile », Jean Botquin décrit le dernier rondeau autour d'un gibet. Sous le mannequin suspendu, « quelques ballots de paille attendent l'exécution symbolique. Ils ont abandonné leur chapeau et se tiennent par les paniers vides de leurs dernières oranges. Pendant que la paille est mise à feu, le rondeau se déroule au rythme lent et triste d'une complainte nostalgique. (...) Le feu éclaire les visages. Le ciel est noir au-dessus des escarbilles qui s'envolent dans la brise. Le gibet s'écroule dans un long sanglot tandis que les tambours et les caisses reprennent vie et que les sabots réveillent la cadence ».

Comments

[polo]

merci d'avoir mis les Gilles et le brulage des bosses , aves les No'piot ( que j'espère voir sur le blog), se sont l'ame de la cavalcade , sans eux , ce ne sera plus "la cavalcade"