4 juin 2009
SABOT, RAMON, ORANGES ET APERTINTAILLES : PAS DE VRAIE CAVALCADE SANS GILLES.
La tradition est ainsi faite : il n'existe pas de cavalcade digne de ce nom sans Gilles. Ceux de Charleroi présents avec la traditionnelle batterie de tambours et de cuivres ont donc marqué la fin du défilé. Ainsi va la fête de No Piot avec les différentes haltes dans les cafés de la ville. Qu'importe les espaces entre les chars ou les groupes, l'heure n'est pas à la comptabilité, ni à la course, mais à la fête et à la convivialité.
En Belgique et dans le Nord de la France, à l'image des géants, par la danse, le Gille symbolise la fête du renouveau avec tout ce qu'elle comporte d'espoirs et de promesses. De tous les attributs, l'orange offerte au spectateur est certainement celui qui marque le mieux la réelle communion avec le public.
Avec les apertintailles, ces sonnettes accrochées sur une ceinture de cuir et censées éloigner les mauvais esprits, les sabots enrubannés destinés à réveiller le sol par leur martèlement, le ramon, composé de fines tiges de bois enserrées, le panier tressé, sans oublier le chapeau de plumes d'autruche blanches ou colorées : dans les rues d'Hirson, le costume du Gille s'est détaché dans le ciel bleu azur au milieu d'un public aussi dense qu'enthousiaste.
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