LA JUMENTERIE ET JEUNESSE AU PLEIN AIR : UNE HISTOIRE D’AMOUR VIEILLE D’UN DEMI-SIÈCLE.

Au pied du Ballon d’Alsace, la Jumenterie s’avère être plus qu’un centre de vacances. Certes, depuis les années 60, elle accueille des générations de jeunes axonais, mais pour celles et ceux qui franchissent la porte des imposants bâtiments, elle reste synonyme de dépaysement.

Avec pas moins de 1,30 m au sommet des pistes de la Gentiane, le domaine skiable est certes moins connu que La Bresse et Gérardmer. Cependant, la station y reste familiale. Pas étonnant dans ces conditions que Jeunesse au Plein air ait acquis puis transformé un centre susceptible d’accueillir cent cinquante personnes.

Depuis 1995 l’hiver, mais également en été, les jeunes Hirsonnais y trouvent, eux un cadre correspondant à leurs souhaits. « Nous ne sommes pas des industriels du séjour, précise Jérôme Vasseur, Secrétaire général de JPA. En toutes circonstances, nous essayons de faire rimer sécurité et activité ». Et en matière d’activités, depuis son arrivée le lundi, le groupe thiérachien n’a pas eu le temps de s’ennuyer. Certes quelques gouttes de pluie ou des averses de neige ont quelque peu contrarié le programme initial, mais l’adaptation est également une règle.

Ainsi, la descente aux flambeaux du jeudi sur les pistes fut annulée. Elle fut cependant remplacée par une veillée. Il est vrai que l’enneigement a permis aux garçons et filles et sept à seize ans de goûter aux joies de la nature.

« Nous fonctionnons par groupes de niveau, de manière à ce que chacun progresse, explique encore Jérôme Vasseur. Et si la piste est plus ou moins maîtrisée, il reste encore la randonnée en raquettes ». Pas moins de treize animateurs sont d’ailleurs disponibles avec trois moniteurs diplômés d’Etat présents sur le centre depuis plus de vingt ans. Histoire de faire rimer descente et expérience !

Comments

[Jérôme Vasseur]

En plein JO d’hiver, il est important socialement et intellectuellement que des jeunes puissent partir dans les Vosges enneigées, surtout quand nous savons que sans une politique de jeunesse forte, beaucoup de ces jeunes ne pourraient pas partir. Merci pour eux !