LE GOUJON : PLUS QU’UN POISSON QUI NAGE, UN PATRIMOINE QUI COULE DE SOURCE.
En Thiérache comme dans d’autres contrées, la confluence des rivières a, souvent, décidé des peuplements puis de la création des bourgs et des places fortes. Cependant, l’eau n’y a pas façonné que les paysages. Elle a décidé de l’aménagement des territoires. Du reste, le Pays des Trois-Rivières offre un subtil équilibre entre bocage, forêt et cours d’eau.
Parmi ses richesses et ses atouts, la Communauté de communes a fait de la préservation de sa ressource en eau une priorité et de l’ambitieux et novateur projet du Goujon un symbole. Déjà, un livret abondamment illustré témoigne de la diversité de ce petit affluent.
Hier, Jean-Jacques Thomas, Mathieu Canon et Pierre-Marie Verdier, Maire de Besmont, ont accueilli sur la place du village les élus désireux de connaître, à la fois, la richesse faunistique et floristique du cours d’eau, mais également le rôle des acteurs locaux, élus, agriculteurs, habitants, dans la préservation du site, de ses bassins versants et, plus globalement, de son fragile équilibre.
Aude Dougados, de la Communauté de communes ; Antoine Mierral, de la Fédération de pêche ; Adrien Messean, du Conservatoire des Espaces naturels de Picardie ; et José Dudin, du SIABOA, ont respectivement présenté la valorisation du Goujon, ses « habitants », truite fario, chabot et lamproie, mais également la ripisylve avec la gagée jaune, sans oublier les travaux d’aménagements des berges.