LA SALLE CARPENTIER COMMUNIE, CHAVIRE ET EXPLOSE !
Dès l’ouverture des portes, à 16h, ils sont arrivés parés des couleurs de l'équipe de France. Même le maillot de Barthez est ressorti de l'armoire aux souvenirs. La salle Carpentier pouvait commencer à vibrer.
Bien sûr, la première Marseillaise fut reprise en chœur. Elle sera suivie par beaucoup d’autres. Avec un record de participation battu pour cette ultime rencontre, les centaines de supporters s’invitaient à sauter pour se persuader qu’ils étaient (bien) du côté des Français.
Pour s’en convaincre, il suffit alors d’entendre l’explosion de bonheur sur le coup-franc de Griezmann détourné par Mandzukic, puis sur le pénalty finalement accordé par Nestor Pitana et, surtout, transformé par le joueur de l’Athlético. Certes, il y eut bien l’égalisation du gauche de Perisic pour refroidir quelque peu les ardeurs.
Mais avant l’heure de jeu et au moment où la salle entame une nouvelle Marseillaise, Paul Pogba réussit le break. La France creuse l’écart. Les Hirsonnais chantent. Alors qu’à la trompette, Whisley Debouzy entonne « I will survive », malgré la décompression de Loris et le (nouveau) but de Mandzukic – du bon côté cette fois - les « Ollé » fusent à nouveau.
Le temps d’appeler supporters et joueurs « Aux armes ! » et l’équipe de France peut faire sauter en l’air Didier Deschamps et la salle Carpentier lever les bras : « On est champions, on est champions ! ». Depuis 1998, l’air est connu. Manifestement, personne ne l’a oublié.