FORT DE SA JEUNESSE, LE COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE GYMNASTIQUE S’INTÉRESSE (AUSSI) AUX PERSONNES ÂGÉES.
Avec 2 444 licenciés soit une progression quasi constante depuis 2001, le Comité départemental de gymnastique demeure fidèle à ses principes de proposer et de privilégier des activités gymniques diversifiées. La structuration des enchaînements et des compétitions lui a ainsi permis de toucher de plus en plus de jeunes gymnastes. Dans l’Aisne, avec 409 licenciés, la Laonnoise demeure la plus représentée devant La Soissonnaise (308 licenciés), l’ESC Tergnier (279 licenciés) et l’Hirsonnaise (200 licenciés). Sous la présidence de Jean-Marie Compagnon, la gymnastique s’est donc affirmée, avec le judo, comme la discipline individuelle la plus importante du département. L’hommage unanime qui lui fut rendu lors de l’assemblée générale organisée à Hirson se conjugua donc avec le rayonnement de cette discipline olympique.
Outre l’ensemble des bilans présentés, avec un bilan équilibré de 140 050 € dont une participation de Conseil général de 17 000 €, cette réunion annuelle fut l’occasion de rappeler les (bons) résultats obtenus au plan national par Charles Mouquet, Quentin Jumaucourt, Ludovic Forget, Mathieu Guiraud et César Victor (Fresnoy). Sans oublier l’Hirsonnaise Lenny Bienfait, 24e lors de sa prestation au sol.
Chez les féminines, le club de Soissons fut mis en lumière avec Valentine Demars, Anaïs Roger, Justine Winieski, Ophélie Dauteville, Laurie Cosson et Audrey Patru. La Laonnoise a, pour sa part, enregistré la participation aux championnats de France de Lisa Dubin et le club de Fresnoy, de Manon Béranger. De même, à l’instar des licenciés, le nombre de juges a progressé.
Sur un plan plus général, après les plus jeunes, le Comité départemental envisage de s’intéresser aux personnes de plus de soixante ans pour les sensibiliser à la pratique d’activités physiques pour la préservation de leur capital santé. Même s’il ne s’agit pas de compétition, cette évolution s’inscrit pleinement dans l’action du Comité départemental. « La gymnastique, précise Jean-Marie Compagnon, doit accueillir tous les publics et cette évolution devrait même entraîner un développement de l’emploi ».