GUERRE D’ALGÉRIE : « COMME POUR MIEUX FAIRE ENTRER LEUR SOUVENIR DANS LA MÉMOIRE LOCALE ».
« Cette période de notre histoire a donné lieu à tant de souffrances et d’incompréhensions. Ces douleurs qui sont encore vives pour ceux qui les ont vécues se sont imprimées dans notre mémoire collective. Et, aujourd’hui, c’est autour de ces souvenirs partagés que les Français se rassemblent avec éclat et émotion ». Jeudi soir, devant la stèle érigée à la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, Odile Bureau a repris les propos de Jean-Marc Todeschini, le Secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants et de la mémoire, pour rendre un hommage solennel à toutes les victimes de ce qui prit tant (et trop) d’années à être reconnue comme la guerre d’Algérie.
« Personne n’a oublié les combattants de ces conflits, les victimes civiles, de toutes origines et de toutes confessions, mais, également, tous ceux et toutes celles qui ont dû quitter la terre qui les avait vu naître pour rejoindre une autre que, pour la plus part, ils n’avaient jamais foulé ».
Après que la Sous-Préfète de Vervins, Jean-Jacques Thomas, accompagné de Yannick Marlant et de Laurent Hernoux, ainsi que le Comité d'entente patriotique, aient fleuri la stèle commémorative et la lecture du message du Ministre, le nom des victimes de la guerre d’Algérie ont résonné dans la nuit hirsonnaise comme pour mieux faire entrer leur souvenir dans la mémoire locale.